Les politiques sociales à l’épreuve du Bac

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Puisque nous arrivons à la saison du Bac, monument incontournable et hautement symbolique de la méritocratie à la française, sieur Christobal s’érige pour l’occasion en ministre de l’Education Marsupiale et tire de sa poche ventrale quatre sujets de composition économique et sociale destinés à pousser plus loin le bouchon de la réflexion et de la pêche aux idées chez les jeunes futurs diplômés.

La notation sera sévère. Les recalés pourront se consoler, nous ne les blâmons pas, on ne peut pas gagner à tous les coups, et pi un examen ne reflète rien de plus qu’une performance conjoncturelle avec un petit coup de chance. Mais si toutefois ces quelques remarques de bon sens ne suffisaient pas à calmer les angoisses et le TERRIBLE sentiment d’échec, une cellule psychologique se tiendrait à leur disposition 24h/24 les jours suivants les résultats (voir numéro vert de pomme sur le site du ministère de l’Education Marsupiale).

EPREUVE ECONOMIQUE ET SOCIALE

Le candidat peut choisir entre la dissertation et le commentaire (I-phone, antisèches numériques et Wikipédia à proscrire).

Dissertation

Sujet n°1 :

-Le travail comme politique sociale.

Sujet n°2 :

-Les politiques sociales comme secteur d’activité et secteur créateur d’emplois pour les classes moyennes dans une économie à dominante tertiaire et de faible croissance.

Commentaire

Sujet n°3 :

« La bureaucratisation du travail social et la “médicalisation/psychologisation” des problèmes sociaux sont une invention récente et font aussi vivre des gens pour s’occuper d’autres gens alors que le chômage structurel progresse, l’industrie s’amenuise et l’économie devient un immense réservoir à services. Chaque mutation de l’économie dégage un excédent de main d’œuvre que la société s’efforce d’occuper à des tâches différentes des précédentes. Celui qui reçoit une prestation et une assistance a désormais une fonction (et un salaire à travers les différentes aides monétaires ou minimas sociaux), à l’instar de celui qui prodigue les soins et justifie ainsi son emploi. Difficile de dire cependant si la prestation s’avère globalement bénéfique. Nous pensons que le bilan est mitigé.»

Christobal et Randy, Le livre que nous n’avons pas encore écrit, édition Inconnue, date Inconnue.

Sujet n°4 :

Ainsi parlait Edouard, le plus grand des pithécanthropes, à ces fils : « (…) Le bonheur vous rend paresseux. Tu chercheras dans le travail, tout au contraire, une diversion à tes difficultés, avec un surcroit d’énergie. »

Lewis Roy, Pourquoi j’ai mangé mon père, Actes Sud, 1990.

Epreuve subsidiaire
Faire le lien entre les quatre sujets.

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